Qui es-tu ?
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Je m’appelle Linoa, j’ai 18 ans et je suis en première année de licence. C’est ma sixième année de pratique au sein du dojang.
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Première fois que tu pratiques un art martial ?
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Oui ! J’ai commencé quand j’avais environ 12-13 ans.
Comment as-tu découvert le Haidong Gumdo et qu’est-ce qui t’a motivé pour rejoindre le dojang ?
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Ce n’est pas moi qui l’ai découvert mais ma grand-mère au forum des sports de Fontenay-sous-bois, en 2014. Je voulais pratiquer du kendo car j’aimais beaucoup les mangas à l’époque, mais Fontenay n’avait pas de club de kendo ; en revanche il y avait un club de haidong gumdo et c’est comme ça que j’ai commencé.
Je ne peux pas dire que je voulais vraiment pratiquer un sport en soi, c’était plutôt une envie de pratiquer quelque chose que je trouvais beau ou stylé. Un peu superficiel mais bon, faut pas trop en demander aux enfants !
Qu’est qui te plaît maintenant dans le Haidong Gumdo et dans l’enseignement au sein de ton dojang ?
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Je trouve toujours que le style de combat avec un sabre a quelque chose d’assez classe mais je pense que tout le monde pense la même chose sur ce point... A part ça, j’aime la versatilité de l’art et la fluidité des mouvements – la pratique et l’esthétique, tout pour plaire !
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J’apprécie en particulier l’enseignement de Julien en premier pour l’ambiance des cours. On se sent à l’aise même si l’apprentissage nous pose des challenges, c’est un peu comme une deuxième famille. Je n’ai jamais participé à un stage, donc je ne sais pas comment ça se passe dans d’autres dojangs, mais le travail sur les différents aspects et le fait qu’aucun de ces aspects n’est négligé par Julien est également quelque chose qui nous permet de progresser, d’apprendre et surtout de comprendre comment ça marche, comment utiliser l’espace, comment travailler avec le partenaire, etc. On ne fait pas simplement sans réfléchir. On doit comprendre ce qu’on fait, et je trouve que c’est important.
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Qu’est-ce que le Haidong Gumdo t’apporte au quotidien ?
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De la discipline. Beaucoup de discipline, beaucoup plus que j’en avais quand j’ai commencé ! C’est aussi un moyen pour moi de me détendre avec des gens que j’aime bien, que je connais depuis longtemps pour certains et que je découvre pour d’autres. J’ai aussi la satisfaction de me dire que j’ai réussi à faire telle ou telle chose, ce qui est gratifiant vu que je me décourage assez facilement.
Un souvenir, une anecdote à partager ?
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Si ça compte comme une anecdote je pense pouvoir dire que les personnes que j’ai rencontrées au dojang sont devenues des gens que je considère proches, et en tant que quelqu’un qui a du mal à s’approcher des autres ça m’a beaucoup aidé. Ca m’apporte un soutien non négligeable.
D’autres passions, centres d’intérêt ?
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J’aime beaucoup les animaux et les arts, je chante, dessine et pratique les claquettes. Les langues m’intéressent également beaucoup – je parle anglais et allemand, j’apprends le chinois et peux lire le coréen ainsi que le comprendre un peu. Je joue à pas mal de jeux vidéo, à part ça.
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Quelques mots pour la fin ?
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Erreur à ne pas refaire : boire du lait avant de pratiquer.